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Autoconsommation solaire : comment dimensionner son installation ?

Solaire et Photovoltaïque
Publié le 
03
/
10
/
2025

Sommaire

Heading 2

L'essentiel à retenir

  • L’autoconsommation solaire permet de produire et consommer sa propre électricité, offrant des avantages économiques et écologiques.
  • Bien dimensionner son installation est fondamental pour optimiser les performances, maximiser l'autonomie énergétique et rentabiliser l’investissement.
  • Une analyse précise des besoins électriques, des profils de consommation et des contraintes du logement s’impose pour choisir la puissance et la surface adéquates des panneaux solaires.
  • Les facteurs locaux (exposition, inclinaison de la toiture, zone géographique, équipements électriques) influencent le dimensionnement optimal d’un système solaire.
  • Suivre une méthode rigoureuse et s’informer sur les différents types d’autoconsommation facilite la réussite du projet sur le long terme.

Comprendre les enjeux du dimensionnement en autoconsommation solaire

L’autoconsommation solaire séduit de plus en plus de foyers désireux de se tourner vers une énergie propre, tout en allégeant leur facture électrique. Mais pour que la démarche soit efficace, déterminer avec justesse la taille de son installation solaire constitue un prérequis incontournable.

Un système surdimensionné engendre des coûts inutiles et une production excédentaire rarement valorisée. À l'inverse, un dispositif sous-dimensionné ne couvrira pas vos besoins, réduisant ainsi l’impact économique et la réduction de votre dépendance au réseau. Trouver cet équilibre est donc une étape structurante du projet.

Panorama des principes de base de l’autoconsommation solaire

Qu’est-ce que l’autoconsommation photovoltaïque ?

Produire sa propre électricité grâce à des panneaux solaires installés sur sa maison : telle est la définition la plus simple de l’autoconsommation. Concrètement, l’énergie générée peut être consommée instantanément, stockée pour un usage différé ou, partiellement, injectée dans le réseau public. Cette démarche active place l’utilisateur au centre de sa consommation énergétique.

Les motivations derrière ce choix

Parmi les raisons principales, on retrouve :

  • La réduction de la facture d’électricité,
  • La volonté de participer à la transition énergétique,
  • Le désir d’indépendance vis-à-vis des fluctuations tarifaires,
  • Un engagement pour la valorisation immobilière de sa maison.

Cela étant, ces bénéfices ne sont pleinement accessibles qu’avec une installation dimensionnée pour répondre précisément à la courbe de consommation du foyer. Comprendre la consommation et anticiper ses évolutions sont donc des étapes déterminantes.

Prospection des besoins énergétiques : la clé d’un dimensionnement adapté

Analyser sa consommation annuelle et quotidienne

Déterminer la puissance optimale de son installation solaire commence toujours par une analyse de la consommation électrique :

  • Les factures des années précédentes fournissent une vue d’ensemble : consommation annuelle en kilowattheures (kWh), relevés mensuels, pointe de consommation.
  • Les équipements énergivores (chauffe-eau, climatiseur, four, électroménager…) influencent directement les besoins à couvrir.

Le calcul de la moyenne journalière sur une année constitue une base fiable pour estimer la taille nécessaire du champ photovoltaïque.

Astuce : une consommation étalée sur la journée (pendant les heures d’ensoleillement) favorisera un meilleur taux d’autoconsommation directe.

Prendre en compte les évolutions futures

Un projet photovoltaïque s’envisage sur le long terme. Il est donc judicieux d’anticiper :

  • L’arrivée de nouveaux appareils électriques (pompe à chaleur, véhicule électrique, etc.)
  • L’accroissement du nombre d’occupants,
  • Les modifications d’usages (télétravail, rénovation…).

Ces éléments peuvent changer sensiblement la courbe de consommation, justifiant parfois un ajustement du dimensionnement initial ou une modularité de l’installation.

Étude du potentiel solaire du logement

Orientation, inclinaison et surface disponible

Le rendement d’un système en autoconsommation dépend fortement des caractéristiques du bâti :

  • L’orientation idéale d’un toit pour capter le maximum de soleil se situe plein sud, mais une orientation sud-est ou sud-ouest demeure tout à fait efficace.
  • L’inclinaison conseillée varie selon la latitude. Elle oscille généralement entre 25° et 35° pour les toitures résidentielles en France métropolitaine.
  • La surface exploitable sur le toit (ou au sol) conditionne le nombre de panneaux installables – un critère lié à la présence d’obstacles (cheminées, fenêtres de toit, ombrages d’arbres ou de bâtiments).

À savoir : il existe aujourd’hui des solutions de pose adaptées à quasiment toutes les configurations (tuiles, toiture plate, panneaux en brise-soleil, supports sur le terrain…).

L’impact de l’ombre et de l’ensoleillement local

Même partiel, l’ombrage (arbre, antenne, relief, etc.) réduit nettement le rendement des panneaux solaires. Les micro-onduleurs et optimiseurs limitent cet impact, mais il est crucial d’évaluer la trajectoire du soleil tout au long de l’année afin de sélectionner l’emplacement optimal.

L’ensoleillement, exprimé en kWh/m²/an, varie d’une région à l’autre. Les zones méditerranéennes dépassent 1 700 kWh/m²/an, tandis que le nord de la France se situe autour de 1 000 à 1 100 kWh/m²/an. Ce facteur influe directement sur le dimensionnement de l’installation à puissance égale.

Déterminer la puissance d’installation nécessaire pour l’autoconsommation

Les calculs concrets à connaître

Plusieurs étapes constituent le cœur du dimensionnement :

1. Estimation de la consommation annuelle (en kWh)

Données issues des factures d’énergie, en prenant une moyenne cohérente sur plusieurs années.

2. Évaluation du taux d’autoconsommation visé

En général, 30 % à 50 % de la production photovoltaïque est consommée directement sans système de stockage. Avec une batterie, ce taux peut dépasser 70 %.

3. Calcul de la production solaire utile souhaitée

Consommation annuelle cible ÷ taux d’autoconsommation envisagé = quantité à produire grâce au solaire.

4. Intégration des pertes énergétiques

Il est sage d’anticiper une perte d’environ 10 % (chaleur, conversion, câbles…).

Un exemple pratique pour illustrer

Un foyer consomme environ 4 200 kWh par an.

  • La production solaire souhaitée serait de :
    4 200 kWh (besoins) ÷ 0,4 (taux autoconsommation, sans batterie) = 10 500 kWh produits.
  • Or, avec un ensoleillement annuel local de 1 100 kWh/m²/an et un rendement moyen, il faudrait environ 10 kWc de panneaux (10 000 Wc).
  • Avec stockage, cette puissance peut être réduite tout en obtenant un taux d’autonomie supérieur.

Chaque cas présente toutefois ses spécificités liées à l’usage, mais ce type de projection permet de baliser l’ordre de grandeur.

Les spécificités du stockage : déterminer si une batterie est souhaitable

Comprendre l’utilité du stockage

L’ajout d’une batterie de stockage permet de consommer l’énergie solaire différée, lorsque la production cesse (soirée, jours couverts). Cela favorise l’autonomie mais implique un surcoût, une évolution du dimensionnement général et de la gestion du flux électrique.

Ce choix dépend principalement de votre profil de consommation :

  • Consommation principalement en journée : installation sans stockage, optimisée pour l’autoconsommation immédiate.
  • Consommation en soirée/matin : intérêt marqué pour le stockage, augmentation du taux d’autoproduction consommée.

Sélection de la capacité de stockage adéquate

La capacité utile de la batterie doit correspondre à la différence entre la production solaire excédentaire et la consommation hors période d’ensoleillement. Un calcul simple consiste à additionner les besoins hors journée sur 24h, tout en conservant une marge pour préserver la longévité de l’équipement (éviter les cycles profonds très fréquents).

Optimiser le taux d’autoconsommation : usages et équipements à privilégier

Synchroniser la production et les usages

L’efficacité de l’autoconsommation repose sur l’alignement entre le pic de production solaire et les usages électriques du logement. Programmer lave-vaisselle, lave-linge ou chauffe-eau pour fonctionner en journée, installer une gestion domotique, ou opter pour un ballon thermodynamique piloté : ces pratiques permettent de consommer l’électricité autoproduite au moment le plus opportun.

Appareils et fonctionnalités adaptés

Certains équipements sont particulièrement compatibles avec ce mode de production :

  • Chauffe-eau électrique à gestion intelligente,
  • Pompes à chaleur couplées à un pilotage solaire,
  • Wallbox de recharge pour véhicules électriques avec programmation,
  • Solutions de smart home pour déclencher automatiquement les appareils selon la production réelle.

Ces investissements complémentaires accroissent significativement le taux d’autoconsommation et la rentabilité de l’installation.

Choisir le bon type de panneau et d’onduleur

Variété des technologies photovoltaïques

Le choix du panneau solaire influe sur la superficie d’installation nécessaire et le rendement global :

  • Les panneaux monocristallins offrent le meilleur rendement, de l’ordre de 18 à 22 %, pour une surface limitée.
  • Les panneaux polycristallins, moins chers, délivrent de bonnes performances mais nécessitent davantage d’espace.
  • Les modules à couches minces séduisent pour leur adaptabilité sur des surfaces irrégulières mais offrent un rendement inférieur.

Rôle central de l’onduleur

L’onduleur transforme le courant continu produit en courant alternatif compatible avec le réseau domestique. Son dimensionnement doit tenir compte de la puissance maximale attendue, du taux de charge instantanée, et de la présence d’ombre (micro-onduleurs ou optimiseurs recommandés en cas de masques solaires variables).

Réglementation, raccordement et tarif d’achat : ce que prévoit la loi

Les seuils de puissance soumis à déclaration

  • Jusqu’à 3 kWc, une simple déclaration préalable de travaux suffit,
  • Entre 3 et 36 kWc, des démarches de raccordement plus étoffées s’imposent, ainsi qu’un possible passage en triphasé selon la puissance souhaitée (importante pour les bâtiments collectifs ou professionnels).

La loi encadre strictement la pose, l’entretien, les normes électriques (NFC 15-100) et la protection des biens/personnes.

Injection d’excédent d’électricité sur le réseau

L’autoconsommation avec vente du surplus permet de valoriser une partie de la production excédentaire selon un tarif réglementé, fixé par arrêté. Ce paramètre peut influencer le dimensionnement : une installation légèrement surdimensionnée peut accélérer l’amortissement si l’injection sur le réseau est rémunératrice.

Les étapes recommandées pour bien dimensionner son installation photovoltaïque

1. Faire le bilan de sa consommation

Éplucher et compiler les dépenses énergétiques sur 12 à 24 mois, lister les appareils principaux, repérer les pics d’utilisation.

2. Connaître l’ensoleillement local précis

Recourir à des outils spécialisés, solvants gratuits (cartes d’irradiation ENEDIS ou PVGIS de la Commission européenne) ou demander un audit à un professionnel du solaire.

3. Calculer la puissance solaire utile et adaptée

Traduire son besoin annuel/quotidien en puissance crête nécessaire, corriger par le potentiel solaire local et intégrer le taux d’autoconsommation souhaité.

4. Examiner la faisabilité technique

Mesurer la capacité d’accueil du toit ou du terrain, anticiper les obstacles et l’ombrage, vérifier la viabilité électrique et dimensionner l’onduleur/la batterie si besoin.

5. S’informer sur les démarches réglementaires et administratives

Consulter le PLU, prévoir les délais, intégrer l’impact éventuel sur l’esthétique du bâti et les obligations liées à la revente d’électricité.

Cas pratiques : dimensionner différents profils d’installation

Maison principale familiale

  • 4 personnes, chaleur électrique, équipements classiques, 5 000 kWh/an,
  • Consommation étalée matin et soir : intérêt d’un stockage limité (3 à 5 kWh),
  • À Paris (1 100 kWh/m²/an), une installation de 5 à 6 kWc couvre 80 % du besoin annuel.

Petite habitation ou résidence secondaire

  • Faible occupation, consommation saisonnière (1 500 à 2 000 kWh/an),
  • Consommation majoritaire en période d’ensoleillement : installation de 2 à 3 kWc, sans nécessité de stockage,
  • Adapté pour un système plug & play sur toiture légère.

Maison équipée d’une borne de recharge de véhicule électrique

  • Surconsommation occasionnelle (6 000 à 8 000 kWh/an),
  • Programmation de la recharge sur la plage de production solaire,
  • Installation entre 6 et 9 kWc selon l’intensité de l’usage, intégration possible d’une batterie évolutive.

Bonnes pratiques et erreurs courantes à éviter

  • Oublier d’inclure les pertes électriques lors des estimations (jusqu’à 15 % en fonction du matériel et du câblage).
  • Se baser uniquement sur la surface disponible, sans tenir compte de la réelle consommation ni de l’ensoleillement.
  • Négliger l’évolution des besoins (voiture électrique, nouveaux équipements, extension du bâti…).
  • Choisir un dimensionnement trop juste : laisser une marge pour absorber les écarts climatiques et les années moins ensoleillées.
  • Faire abstraction de l’entretien (poussière, neige, pollution) : la performance chute sans nettoyage régulier des modules.

Services d’accompagnement et conseils d’experts

Un accompagnement sur mesure par un bureau d’études photovoltaïque garantit une approche objective : études préalables, simulation personnalisée, diagnostic du site, projection financière et conseil sur la modularité possible.

Les installateurs qualifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) disposent d’une expérience éprouvée dans l’adaptation du dimensionnement aux réalités énergétiques et environnementales de chaque foyer.

Questions fréquentes

Comment estimer la production d’électricité réelle d’un panneau solaire ?

La production dépend de la puissance nominale du panneau (exprimée en Wc), de l’ensoleillement local, de l’orientation et de l’inclinaison. On estime qu’en France, chaque kilowatt-crête (kWc) installé produit en moyenne entre 900 et 1 300 kWh/an selon la région. Les outils en ligne comme PVGIS ou les applications d’installateurs qualifiés offrent des simulations précises en tenant compte de chaque facteur.

Vaut-il mieux surdimensionner pour revendre le surplus ou viser l’autoconsommation pure ?

Tout dépend de l’objectif recherché. Surdimensionner permet effectivement d’augmenter la production et de revendre un surplus à un tarif réglementé, ce qui améliore la rentabilité… mais attention au seuil de rentabilité : une installation trop grande risque d’augmenter les coûts sans réelle valorisation si l’excédent n’est pas racheté à un bon prix. L’objectif premier reste d’optimiser la couverture des besoins propres.

Quelle est la durée de vie des équipements solaires utilisés en autoconsommation ?

Les panneaux photovoltaïques affichent une longévité moyenne de 25 à 30 ans, avec une perte de rendement d’environ 0,5 % par an. Les onduleurs nécessitent souvent un remplacement après 10 à 15 ans d’utilisation. Quant aux batteries, leur durée de vie dépend du type (lithium, plomb) et du nombre de cycles : jusqu’à 10 à 15 ans pour les technologies lithium modernes.

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