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Réglementation solaire en France : ce qu’il faut savoir avant d’installer

Solaire et Photovoltaïque
Publié le 
02
/
10
/
2025

Sommaire

Heading 2

L’essentiel à retenir

  • Avant tout projet solaire, il est indispensable de connaître la réglementation en vigueur en France pour éviter des litiges ou des blocages administratifs.
  • Les installations photovoltaïques et solaires thermiques sont encadrées par des obligations déclaratives parfois strictes, dépendant de la nature et de la puissance du projet.
  • Une autorisation d’urbanisme (déclaration préalable ou permis de construire) peut être requise selon la taille et la localisation du chantier.
  • Des normes techniques garantissent la sécurité et la conformité : respect de la RT 2020, compatibilité réseau Enedis, qualification RGE des installateurs.
  • Les démarches administratives incluent l’affiliation au réseau, le contrat d'achat si revente, et la souscription d’une assurance adaptée.
  • Des aides financières existent, mais leur obtention dépend du sérieux des démarches réglementaires et d’un dossier conforme.
  • L’impact sur le paysage, le voisinage ou les monuments historiques doit toujours être anticipé et justifié.

Panorama du cadre légal pour le solaire en France

L’essor du solaire s’accompagne d’un encadrement précis, destiné à assurer la sécurité, l’harmonie paysagère et la fiabilité des installations. Que l’on souhaite produire sa propre électricité ou investir dans une solution de chauffage renouvelable, il est crucial de bien s’informer sur les règles qui s’appliquent.

Une législation évolutive, reflet des enjeux énergétiques

Depuis les premières incitations aux énergies renouvelables, la législation française s’est adaptée pour répondre à la transition énergétique. Le code de l’urbanisme, le code de l’environnement, mais aussi le code de l’énergie intègrent désormais de nombreuses dispositions pour encadrer le recours au photovoltaïque et au solaire thermique.

L’État, soutenu par les collectivités, veille au respect de ces règles via différents organismes : mairies, DDTM, gestionnaires de réseau, Direction régionale de l’environnement (DREAL). Le cadre général évolue pour promouvoir la neutralité carbone et favoriser l’autoconsommation.

Différences entre solaire photovoltaïque et thermique

Il existe deux grandes familles d’installations :

  • Solaire photovoltaïque : production d’électricité à partir des cellules solaires.
  • Solaire thermique : récupération de la chaleur du soleil pour l’eau chaude ou le chauffage.

Les démarches réglementaires sont sensiblement similaires, mais certaines spécificités techniques ou administratives (notamment pour la revente d’électricité) distinguent les deux filières.

Déclarations préalables et permis : ce qui s’applique

Toute installation de panneaux solaires n’est pas soumise aux mêmes procédures. La taille du projet, le type d’immeuble concerné (maison, bâtiment agricole, immeuble collectif) et la localisation déterminent les obligations.

Pour une maison individuelle : procédures classiques

Dans la majorité des cas, les particuliers doivent réaliser une déclaration préalable de travaux auprès de la mairie (formulaire Cerfa n°13703*09). Cette exigence s’applique lorsqu’on modifie l’aspect extérieur du bâtiment, même pour une pose sur toiture.

La déclaration doit être accompagnée de plans et de descriptions précises du dispositif. Un délai d’instruction s’applique, généralement d’un mois. L’acceptation permet de débuter les travaux dans le respect des contraintes fixées (couleurs, disposition, etc.).

Si la puissance crête dépasse 3 kWc, que l’installation est au sol et d’une emprise supérieure à 3 m de hauteur, ou qu’elle concerne un site protégé, une demande de permis de construire peut être obligatoire (formulaire Cerfa n°13406*09). La démarche est plus longue (deux à trois mois de délai d’instruction) et nécessite parfois l’avis de l’Architecte des bâtiments de France.

Zones protégées, secteur classé et sites sensibles

L’implantation dans une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP), un secteur sauvegardé ou à proximité d’un bâtiment historique entraîne des contraintes accrues :

  • Obligation de transmettre le dossier à l’Architecte des bâtiments de France.
  • Possibilité d’injonction à utiliser des modules discrets (couleur, intégration au bâti).
  • Risque de refus si l’impact visuel est jugé préjudiciable.

S’informer en mairie ou auprès de la préfecture est alors une étape essentielle pour éviter un rejet du projet ou une mise en conformité ultérieure coûteuse.

Cas des installations de grande ampleur

Pour les fermes solaires au sol, les hangars agricoles, les grands toits industriels :

  • Le permis de construire est généralement exigé.
  • Une étude d’impact environnemental peut être prévue.
  • La consultation du public, voire une enquête d’utilité publique, rentre parfois en jeu.

Rigueur administrative, anticipation et accompagnement technique sont d’autant plus essentiels pour ce type de projet.

Les normes à respecter pour une installation conforme

Installer des panneaux implique plus que le simple respect des démarches administratives. Des normes techniques viennent encadrer la sécurité, la performance, et l’intégration au réseau.

Sécurité électrique et normes européennes

Tous les équipements (panneaux, onduleurs, câblage) doivent être certifiés conformes aux normes CE (Conformité Européenne). Une attestation de conformité électrique (Consuel) est obligatoire avant toute mise en service, surtout pour des installations raccordées au réseau public.

Les normes NF EN 61215 et NF EN 61730 garantissent la qualité des modules photovoltaïques. Du côté thermique, la norme EN 12975 encadre les capteurs solaires thermiques.

Un professionnel qualifié (électricien agréé, installateur certifié RGE) doit être engagé pour tous les branchements et l’installation des équipements.

La qualification RGE : un critère indispensable

L’éco-conditionnalité des aides de l’État impose le recours à un professionnel Reconnu Garant de l’Environnement (RGE). L’absence de qualification expose à un refus de subventions et peut nuire à la revente du bien immobilier.

Un installateur RGE s’engage à respecter les bonnes pratiques, à délivrer des garanties décennales et à informer le client sur l’entretien et la maintenance.

Respect des réglementations thermiques et environnementales

Les constructions neuves sont soumises à la RT 2020 (Réglementation environnementale 2020), qui favorise la sobriété et l’efficacité énergétique. Les installations photovoltaïques ou thermiques participent à l’atteinte de ces objectifs, sous réserve du respect des normes d’intégration, d’étanchéité, et de sécurité.

En cas d’autoconsommation collective, la réglementation oblige à déclarer le périmètre, les bénéficiaires et à garantir la juste répartition des flux d’énergie entre les participants.

Démarches administratives incontournables avant la pose

Au-delà des autorisations d’urbanisme, d’autres étapes administratives jalonnent le parcours d’un projet solaire.

Raccordement au réseau public

Pour une installation photovoltaïque connectée, la demande de raccordement auprès d’Enedis (ou de votre gestionnaire de réseau local) est une étape centrale. Elle implique :

  • Transmission du dossier technique descriptif.
  • Étude de faisabilité et délai de réponse variable (2 à 4 mois en général).
  • Obtention du Consuel une fois l’installation achevée.
  • Mise en service par l’opérateur du réseau.

En cas d’autoconsommation totale (sans injection sur le réseau), ces démarches peuvent être allégées, mais la déclaration à Enedis demeure recommandée.

Contrat d’achat ou vente du surplus d’électricité

Si l’électricité générée est destinée à la revente, la signature d’un contrat d’achat (avec EDF OA, Enercoop ou un fournisseur alternatif) est requise. Les tarifs sont définis par l’arrêté tarifaire en vigueur, et leur obtention dépend d’un dossier complet, conforme et sans irrégularité réglementaire.

Le principe du guichet ouvert s’applique pour les petites puissances (< 500 kWc), tandis qu’au-delà des appels d’offres sont organisés.

Assurance spécifique pour l’installation photovoltaïque

Pour protéger le patrimoine et sécuriser son investissement, la souscription d’une assurance multirisque habitation incluant le solaire est préconisée. Certaines compagnies proposent même des contrats dédiés (vol, incendie, perte de production). L’assurance décennale souscrite par l’installateur est également à vérifier avant engagement des travaux.

Impacts paysagers et urbanistiques : obligations de discrétion

La visibilité des panneaux sur l’environnement n’est pas neutre et justifie certains refus ou contraintes. Les règlements municipaux, plans locaux d’urbanisme (PLU) ou chartes régionales peuvent :

  • Limiter l’orientation ou la couleur des panneaux.
  • Imposer l’intégration (solution en toiture plutôt que sur châssis indépendant).
  • Restreindre la pose dans certains secteurs (zone agricole, centre historique).

Comprendre les attentes de la commune et anticiper les demandes de modifications évite de devoir procéder à un démontage forcé ou de subir des retards préjudiciables.

Fiscalité et subventions : la réglementation au service du financement

TVA réduite, exonérations et aides locales

Les particuliers peuvent bénéficier d’une TVA réduite (10 % ou 5,5 %) selon le type de travaux et le niveau de puissance installé. L’exonération de taxe foncière peut s’appliquer cinq ans pour certains équipements renouvelables, sous réserve d’une demande déposée dans les trois mois suivant la fin des travaux.

Des subventions locales ou régionales existent (département, région, intercommunalité). Leur obtention suppose généralement un projet éligible et conforme à la réglementation en vigueur.

MaPrimeRénov’ et autres dispositifs nationaux

Pour le solaire thermique (chauffe-eau solaire, système combiné), MaPrimeRénov’ constitue l’aide phare. Elle est conditionnée au recours à un professionnel RGE et à la présentation d’un devis et d’une facture détaillée.

Les aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et de certaines caisses de retraite complètent le panorama pour la rénovation énergétique.

Revenus issus de la revente : cadre fiscal

Les recettes issues de la vente d’électricité sont soumises à l’impôt sur le revenu au-delà de certains seuils. Les installations ≤ 3 kWc détenues par des particuliers bénéficient d’une exonération, à condition d’un raccordement au réseau public et d’un usage non professionnel. Pour de plus fortes puissances, le régime micro-BIC ou la déclaration au réel s’appliquent.

Revente ou autoconsommation : les enjeux réglementaires

En France, il est possible de consommer l’électricité produite sur place (« autoconsommation »), de la revendre totalement, ou d’opter pour une revente du surplus.

L’autoconsommation aujourd’hui encouragée

Le cadre réglementaire favorise aujourd’hui l’autoconsommation individuelle ou collective. La déclaration d’autoconsommation auprès du réseau et la signature d’une convention sont nécessaires.

Dans le cadre collectif (par exemple en habitat groupé), la répartition de l’énergie doit être déclarée avec précision et la gestion technique s’avère un peu plus complexe.

Un contrat de revente à ne pas négliger

Pour une revente totale ou partielle, la législation impose :

  • L’obtention de l’attestation de conformité Consuel.
  • La souscription du contrat d’achat auprès d’un opérateur agréé.
  • La facturation régulière, adaptée au profil fiscal du propriétaire.

Toute revente « sauvage », sans déclaration, expose à des sanctions fiscales et administratives.

Entretien, contrôle et obligations continues

Après l’installation, la réglementation prévoit des obligations d’entretien. Les panneaux doivent rester en bon état de fonctionnement, notamment pour continuer à bénéficier de la garantie, des aides et d’un fonctionnement sécurisé.

Les installations sont susceptibles d’être contrôlées par la mairie, Enedis ou l’assureur. Tout sinistre ou modification du dispositif doit être signalé et, si besoin, redéclaré.

Un entretien annuel est recommandé, assorti de relevés de productivité et de vérifications de sécurité électrique et d’étanchéité.

Dossiers spécifiques : bâtiments collectifs, agricoles, entreprises

Copropriétés et habitat collectif

La pose de panneaux sur un immeuble collectif doit, en amont, être soumise au vote de l’assemblée générale. La réglementation impose un quorum particulier et la modification du règlement de copropriété. En cas d’autoconsommation collective, une déclaration auprès du réseau, un comptage individuel et une convention de répartition sont requis.

Domaines agricoles et industriels

Les grandes toitures ou les hangars agricoles, souvent hors zone urbaine, nécessitent une étude d’impact, parfois une demande d’autorisation environnementale. L’installation sur bâtiment existant est plus simple qu’en création de structure dédiée.

La fiscalité spécifique des exploitations agricoles, le calendrier de subventions et les appels d’offres doivent être maitrisés pour maximiser la rentabilité du projet.

Les étapes d’un dossier complet, de l’idée à la mise en service

  • Étude de faisabilité (solaire, ombrage, technique de pose, rentabilité).
  • Validation de la réglementation locale (PLU, bâtiment, zone protégée…).
  • Dépôt de la déclaration préalable ou du permis de construire.
  • Montage du dossier technique et choix d’un installateur qualifié RGE.
  • Demande de raccordement auprès du gestionnaire de réseau.
  • Signature du devis, assurances, obtention de l’attestation Consuel après installation.
  • Mise en service officielle et, le cas échéant, signature du contrat d’achat ou de revente.

Questions fréquentes

Faut-il une autorisation pour installer des panneaux solaires sur une toiture en ville ?

Oui, dans la plupart des cas. Toute modification de l’aspect extérieur d’un bâtiment nécessite au minimum une déclaration préalable auprès de la mairie. En zone classée ou protégée, l’autorisation peut être conditionnée à des exigences de couleur, de forme, voire à un refus pour préserver l’intégration au patrimoine.

Est-il obligatoire de faire appel à un installateur RGE ?

Ce n’est pas une obligation légale, mais c’est indispensable pour obtenir l’ensemble des aides financières nationales et la majorité des subventions locales. En cas de défaut de qualification, on s’expose à des refus d’assurances ou à une moindre valeur immobilière lors d’une revente.

Quels sont les risques en cas d’installation non déclarée ou non conforme ?

Les sanctions incluent la mise en conformité forcée, des amendes, le démontage de l’installation, la perte d’éligibilité aux aides et primes, voire un litige avec l’assureur en cas de sinistre. Tout projet doit donc impérativement suivre les procédures administratives et techniques prescrites.

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