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Rentabilité du photovoltaïque : en combien d’années est-ce amorti ?

Solaire et Photovoltaïque
Publié le 
08
/
10
/
2025

Sommaire

Heading 2

L'essentiel à retenir

  • Le système photovoltaïque permet de produire sa propre électricité à partir de l'énergie solaire, réduisant significativement la facture énergétique annuelle.
  • Le temps d’amortissement d’une installation photovoltaïque varie généralement entre 8 et 15 ans, selon le coût initial, l’ensoleillement, le choix d’autoconsommation ou de revente, et la performance des panneaux.
  • Les économies réalisées sur la facture d’électricité dépendent de la consommation, du dimensionnement de l’installation et du prix de revente éventuellement obtenu.
  • Les aides financières (prime à l’autoconsommation, taux de TVA réduit, dispositif MaPrimeRénov’, etc.) participent à réduire le délai de rentabilité.
  • La durée de vie des panneaux dépasse souvent 25 ans, influençant la rentabilité globale à long terme.
  • L’entretien et les éventuels coûts de maintenance sont faibles, mais à prendre en compte dans le calcul du retour sur investissement.
  • Choisir l’autoconsommation totale, partielle ou la revente totale impacte aussi le calcul de la rentabilité.

Photovoltaïque : la rentabilité en question

L'intérêt grandissant pour les panneaux solaires place la rentabilité et le délai d’amortissement au cœur des réflexions des particuliers comme des entreprises. S'équiper d’une installation photovoltaïque représente un investissement conséquent, mais permet de s’inscrire dans une transition énergétique durable, tout en maîtrisant sa facture d’électricité.

La rentabilité du photovoltaïque dépend d'un ensemble de paramètres, économiques, techniques et géographiques. Pour évaluer l'intérêt d’un projet solaire, il convient de bien comprendre ces facteurs, d’appréhender la notion d’amortissement, et d’intégrer toutes les variables qui joueront sur le retour sur investissement.

Comprendre le fonctionnement d’une installation photovoltaïque

Avant d’estimer le délai d’amortissement, il est essentiel de cerner en détail comment fonctionne une installation solaire et ce qu’implique la production d’électricité domestique à partir du rayonnement solaire.

De la lumière au courant électrique

Le cœur du système repose sur les panneaux solaires photovoltaïques, constitués de cellules en silicium, chargées de transformer la lumière du soleil en courant continu. Ce courant est ensuite converti en courant alternatif grâce à un onduleur, afin de correspondre aux besoins des appareils domestiques.

Les différents modes de valorisation de l’électricité produite

Il existe deux grandes façons de profiter de l’énergie produite :

  • L’autoconsommation : l’électricité produite est directement utilisée pour alimenter les équipements du foyer. Le surplus non consommé peut être revendu au réseau, ou éventuellement stocké dans des batteries.
  • La revente totale : l'intégralité de la production est vendue à un fournisseur, via le réseau public.

Le choix entre ces modes de valorisation influence le modèle économique de l’investissement solaire.

Les facteurs qui déterminent la rentabilité

La rentabilité d’une installation photovoltaïque dépend d’une équation dans laquelle entrent de nombreux paramètres. En voici les principaux :

1. Le coût global de l’installation

Le prix moyen d’une installation photovoltaïque résidentielle (3 à 9 kWc) se situe généralement entre 7 000 € et 18 000 €, en fonction de la puissance, du matériel choisi, du mode de pose et des éventuels travaux annexes (renforcement de toiture, optimisation du raccordement électrique, etc.).

  • Le prix au watt-crête (Wc) s’échelonne le plus souvent entre 1,5 € et 3 €, en France métropolitaine.
  • Les installations de puissance supérieure bénéficient généralement d’un tarif au Wc dégressif.

2. L’ensoleillement du lieu d’installation

La production d’électricité dépend directement du niveau d’ensoleillement.

  • Dans le Sud de la France, il est courant d’atteindre une production de 1 300 kWh/kWc/an.
  • Dans le Nord, la production se situe plutôt autour de 1 000 kWh/kWc/an.

L’inclinaison et l’orientation des panneaux optimisent aussi le rendement, tout comme l’absence d’ombres portées.

3. Le mode de valorisation choisi

Autoconsommation

  • Les économies générées sont liées au prix de l’électricité évitée (environ 0,2276 €/kWh en 2024 pour un particulier au tarif réglementé).

Revente totale

  • L’électricité injectée sur le réseau est vendue à un tarif d’achat fixé par l’État, moins élevé que le prix payé par le consommateur (autour de 0,13 € à 0,15 €/kWh selon les périodes et les tranches de puissance).

Un système mixte, dit « autoconsommation avec revente de surplus », se révèle souvent le plus avantageux pour les particuliers.

4. Les aides et subventions disponibles

Pour encourager le développement du solaire, l’État propose :

  • Prime à l’autoconsommation, dégressive, versée sur 5 ans, de 250 à 370 €/kWc installé (selon la tranche de puissance).
  • TVA réduite à 10 % sur les installations inférieures à 3 kWc lorsque l'électricité est injectée dans le réseau.
  • D’autres dispositifs locaux ou ponctuels peuvent également exister.

5. L'évolution des tarifs de l’électricité

La rentabilité s’accroît avec la hausse du prix du kWh du réseau, rendant chaque kWh autoproduit d’autant plus précieux.

6. La durée de vie et la pérennité des équipements

  • La majorité des panneaux affichent une garantie de performance de 25 ans.
  • Les onduleurs, eux, nécessitent généralement un remplacement tous les 10 à 15 ans (coût moyen : 1 000 à 1 500 €).
  • L’installation, bien réalisée, peut fonctionner efficacement durant 30 ans et plus.

Calcul détaillé de l’amortissement

Pour mesurer le « point mort » de l’investissement, il faut prendre en compte tous les flux financiers induits par le projet, sur la durée.

Exemple concret d’un foyer en autoconsommation avec revente du surplus

Prenons un cas courant :

  • Installation de 6 kWc dans le Sud-Ouest de la France.
  • Coût total : 12 000 € TTC pose incluse.
  • Prime à l’autoconsommation : 1 660 € (versée sur 5 ans).
  • Production estimée : 7 800 kWh/an.
  • Taux d’autoconsommation : 45 %.
  • Prix de l’électricité évitée : 0,2276 €/kWh (2024).
  • Surplus vendu à 0,13 €/kWh.
  • Remplacement de l’onduleur à 12 ans pour 1 200 €.

Année 1 à 5

  • Économie annualisée sur la consommation (45 % de 7 800 kWh = 3 510 kWh) :
    3 510 kWh x 0,2276 = 799 € économisés/an.
  • Revente du surplus (55% soit 4 290 kWh x 0,13 €) :
    4 290 x 0,13 = 558 € de revenus/an.
  • Total annuel économisé ou généré :
    799 € + 558 € = 1 357 €/an.

Ajout de la prime d’autoconsommation :

  • 1 660 € / 5 ans = 332 € par an supplémentaires.

Soit environ 1 689 €/an de flux positif durant les 5 premières années.

Années 6 à 12

Suppression de la prime :

  • Total annuel maintenu à 1 357 €/an.

Prise en compte de la maintenance

  • Onduleur à remplacer à l’année 12 : imputer 1 200 € sur la trésorerie de l’année.

Délai de retour sur investissement

Calcul cumulé sur 12 000 € - 1 660 € = 10 340 € « net » investi.

  • Sur 5 ans : 1 689 x 5 = 8 445 € récupérés.
  • Sur les 5 années suivantes : 1 357 x 5 = 6 785 €.
  • Cumulé sur 10 ans : 15 230 €, largement supérieur à l’investissement, même après coût d’onduleur.

En pratique, l'investissement initial est amorti entre 7 et 9 ans dans ce scénario, hors imprévus, avec une production optimale.

Délai moyen observé

Dans des contextes moins favorables (moins d’ensoleillement, taux d'autoconsommation plus faible, coût initial supérieur), la période d’amortissement s’étale entre 10 et 15 ans.

Le délai peut se raccourcir si le prix de l’électricité augmente fortement, ou grâce à l'obtention de subventions supplémentaires.

Les variables secondaires qui jouent sur la rentabilité

Au-delà des paramètres principaux, d’autres éléments conditionnent le retour sur investissement.

Qualité, durabilité et rendement des panneaux

  • Les performances des panneaux diminuent lentement avec le temps (rendement annuel en baisse de 0,5 % à 0,7 % généralement).
  • Privilégier des modules de marques reconnues optimise le rendement à long terme.

Dimensionnement adapté à la consommation réelle

Un système surdimensionné par rapport à la consommation allongera le temps d’amortissement. À l'inverse, un dimensionnement cohérent maximise l'intérêt du projet.

Frais d’assurance et démarches administratives

  • Une extension d’assurance habitation (risque électrique, incendie, intempéries) peut être nécessaire : coût annuel modéré, mais à intégrer.
  • Les démarches administratives (ENEDIS, mairie, aide à la déclaration fiscale) sont parfois facturées dans le cadre d'un accompagnement clé en main.

Évolutions fiscales ou réglementaires

  • Les barèmes de revente et les conditions à la prime à l’autoconsommation peuvent changer périodiquement. Une veille sur ces sujets préserve la rentabilité attendue.

Rentabilité des différentes puissances et tailles d’installation

La rentabilité varie avec la taille de l’installation, la puissance installée et le contexte bénéficiaire (particulier, professionnel, collectivité).

Petites puissances pour particuliers (≤ 3 kWc)

  • Ciblent essentiellement l’autoconsommation partielle.
  • Retour sur investissement souvent autour de 12-15 ans, en raison d’un coût au Wc légèrement supérieur.
  • Moindre revenu annexe lié à la revente de surplus.

Installations moyennes (3 à 9 kWc)

  • Le cœur du marché résidentiel français.
  • Produit entre 3 200 et 10 000 kWh/an selon la région.
  • Délai d’amortissement situé entre 8 et 13 ans en moyenne.

Grandes toitures (plus de 9 kWc, bâtiments agricoles, entreprises…)

  • Investissement plus élevé, mais tarif d’achat garanti pour la revente totale intéressant, économies d’échelle sur l’achat des modules.
  • Amortissement souvent plus rapide (7 à 10 ans), grâce aux volumes produits et à la stabilité du tarif garanti sur 20 ans.

Cas particulier de l’autoconsommation totale et batteries

L’ajout de batteries permet de consommer une plus grande part de l’énergie produite, mais augmente le coût initial de moitié, allongeant significativement le temps d’amortissement, sauf dans le cas d’usages spécifiques (site isolé, autoconsommation élevée au fil de la journée, coupures fréquentes…).

Impact des tendances du marché et du contexte législatif

Hausse régulière du tarif de l’électricité

La progression constante du prix du kWh (+80 % sur les 15 dernières années) accentue chaque année la rentabilité de l’autoconsommation. Plus le coût du réseau grimpe, plus l’achat initial de panneaux solaires se révèle, sur le long terme, avantageux.

Accélération du verdissement du mix énergétique

Les attentes sociétales en faveur de l’énergie verte, liées aux réformes sur le changement climatique, se traduisent par des dispositifs d’incitation croissants, susceptibles d’augmenter, réduisant potentiellement les délais d’amortissement dans les années à venir.

Risque de baisse des tarifs de rachat

À surveiller : la baisse progressive des tarifs de rachat de la production injectée (moins 10 à 15 % en quelques années) rend la revente totale moins attractive. Les installations visant l’autoconsommation privilégient, au contraire, la sécurité du gain.

L'influence des choix techniques et du mode de consommation

Optimisation de l’autoconsommation

Adapter les usages domestiques (programmation de lave-linge, chauffe-eau, recharge de véhicule électrique…) aux heures solaires permet d’augmenter le taux d’autoconsommation, donc de valoriser à prix fort les kWh produits.

Placement judicieux des modules

Le rendement est optimal :

  • Orientation Sud (Sud-Est ou Sud-Ouest performants aussi).
  • Inclinaison de 30 à 35°.
  • Absence de masque ou d’ombre.
  • Modules propres, nettoyés chaque année.

Suivi de production

Installer un système de supervision ou de suivi (box, application) permet de piloter la consommation et d’optimiser la valeur de chaque kWh produit.

Éclairages sur des cas pratiques

En région peu ensoleillée

En Bretagne ou dans le Nord, la production annuelle baisse de 20 à 30 % par rapport au Sud. Cependant, l’augmentation des prix de l’électricité et les aides permettent à ces projets de rester rentables, mais le délai d’amortissement approche alors plutôt les 13-15 ans.

Pour une résidence secondaire

Une maison occupée seulement quelques mois par an aura tendance à consommer peu au fil de la journée : la revente du surplus ou l’autoconsommation totale y sera moins intéressante. Les délais d’amortissement s’allongent, sauf à coupler le projet à d’autres usages (frigos, piscines, domotique, etc.).

Pour une consommation décalée (activités de nuit, télétravail...)

Une autoconsommation élevée reste atteignable par la gestion intelligente des appareils. Les batteries peuvent ici apporter un signal positif sur la rentabilité, mais leur surcoût doit encore être évalué au cas par cas.

Questions fréquentes

Est-ce rentable d’installer des panneaux solaires partout en France ?

Oui, le photovoltaïque se révèle rentable sur la quasi-totalité du territoire, même dans les régions les moins ensoleillées. Le rendement à long terme reste positif grâce à la hausse du coût du kWh, à la stabilité des installations, et à la durée de vie des équipements. Seules quelques situations particulières (orientation ou ombrage très défavorables, faible consommation) peuvent fortement allonger le délai de rentabilité.

Quelle est la durée de vie réelle d’une installation solaire ?

Les fabricants garantissent d’ordinaire la performance des modules sur 25 ans mais, dans la réalité, une installation bien entretenue peut produire de façon efficace durant 30 ans voire davantage. Seul l’onduleur nécessite un remplacement à mi-vie. Au terme de la période de garantie, la production baisse graduellement (perte de rendement de 15 à 20 % au bout de 25 ans généralement).

Faut-il prévoir des frais de maintenance importants ?

L’entretien des panneaux reste limité : un nettoyage à l’eau claire une à deux fois par an suffit dans la plupart des cas. Les frais de maintenance se concentrent sur le remplacement de l’onduleur (prévoir 1 000 à 1 500 € tous les 12 à 15 ans selon les modèles), et éventuellement sur des opérations de contrôle du câblage ou du compteur. Les frais globaux sur 25 ans demeurent faibles par rapport aux gains.

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